jeudi 11 décembre 2008

Bien le Bonjour, la blogosphère "monville/labiche", je vous annonce ma première démarche positive sur ce blog qui est celled'avoir autorisé Google à fouiller cet endroit. La semaine dernière lors de notre atelier, c'est une mise en page d'une recherche autour du principe de cache/suppression que j'ai proposé, ici il s'agit de cacher/supprimer tout signe (et non indice) visible et déconnecté des conséquences qu'il a sur l'environnement d'énergie présent dans les photographies.

vendredi 21 novembre 2008

Carte en mouvement: absence d'électricité (cliquer sur l'image)

court texte résumant mon projet

On peut parler de quotidien lorsqu’il y a des éléments similaires de l’ordre du geste, de l’événement, dans la succession des journées d’un individu. Ces éléments peuvent «baliser» l’existence et aider éventuellement à voir une évolution dans l’espace-temps privé et public.
Afin de détecter la nécessité de ce balisage, je propose de parasiter celui-ci en supprimant un élément omniprésent
dans nos quotidiens par le biais de la fiction: l’énergie (l'électricité!).
Pour cet exercice, je me suis donné comme consigne de me considérer moi même comme personnage intégralement
fictif au sein du récit. Je retranscris à travers un journal cette période charnière, fissure entre deux quotidiens: celui de l’Avant, celui de l’Après.

jeudi 20 novembre 2008

Il y a un temps pour rigoler, il y a un temps où l'on devient plus sérieux (le phénomène du up and down).
Le rire, c'est pour rester vaillant face à un sujet aussi dur, sec, rire empêche de s'écrouler. Une fois les anticorps créés, on peut devenir plus réfléchi, et attaquer l'ennemi.
C'est ce à quoi je me prépare dorénavant.
Vous avez sûrement remarqué cette photographie postée ici-même le 31 octobre... vous vous êtes peut-être interrogés sur sa provenance (si vous habitez chez vos parents et que vous n'avez pas encore le droit de sortir) et sûrement encore plus sur son utilité ici. Et bien sachez que cette photo est là gratuitement, pour vous agacer.
En dehors de cette raison, cette photographie a une fonction sur mon blog: elle est la préface de ce qui va suivre.

A ce sujet, je souhaiterais revenir sur cet étrange phénomène de rebut qui m'anime face à ce blog: un blog est un mode de diffusion de pensée, de connerie, d'intelligence, d'information utile, je souhaiterais savoir quelle est l'utilité de ce blog? En toute honnêteté...qui passe ici? qui a lu tous mes pauvres textes dactylographiés à la hâte? Peut-être est-ce le moment d'ouvrir une brèche sur le monde au sein de la page, je tiens à annoncer que je ne serai pas responsable des conséquences dramatiques qui suivront peu après.

vendredi 31 octobre 2008

jeudi 30 octobre 2008

#2


Zombie, un film culte, mon préféré, c'est le 2, j'aurais rêvé être figurante dans ce film. Je pense à tous ces gens qui se sont fait maquiller(mal) en zombie, déguiser(mal) en zombie et marchent(mal) comme des zombies sur le plateau de tournage de Romero. Le concept du zombie est on ne peut plus banal: des morts "reviennent sur terre car il n'y a plus de place en enfer", ils hantent les rues des villes, les prairies des campagnes, ET conservent leurs habitudes: ils se rendent dans les lieux qu'ils fréquentaient de leur vivant, dont le supermarché. La différence essentielle est qu'ils ne savent pas pourquoi ils font ces gestes, ils se rendent en ces lieux, car ils ne réfléchissent plus.
L'issue du film est tragique, il ne reste que quelques survivants qui se sont battus courageusement contre ces êtres, mais ils savent qu'ils ne s'en sortiront pas. Au début du film, beaucoup d'êtres vivants prennent un malin plaisir à dégommer les zombies, car, malgré le fait qu'ils soient agressifs et que leur morsure transforme un vivant en mort-vivant, ils sont fragiles et donc facilement destructibles (avec des "guns" bien sûr), les vivants haïssent les zombies,sauf quand il s'agit de proches...ceci n'est-il pas une belle métaphore de l'humanité?
Lorsque je vois ces scènes, je pense à un monde parallèle : tout ressemble à ce que je vois autour de moi lorsque je marche dans la rue, sauf qu'ici, les gens ont un peu de craie sur le visage.
Les zombies ont la particularité d'être très lents.




Zombie est une fiction qui dépeint un monde pré-apocalyptique dans lequel l'être humain (tel qu'il est défini par le réalisateur: vivant et non mort-vivant) est en voie d'extinction, le rapport des survivants (et des zombies!) au matériel, l'architecture, la technologie, est omniprésent.. on pourrait même dire que ce film aurait aucun intérêt sans ceci. Le film n'aurait pas existé.
C'est exactement ce qui m'intéresse; je souhaite m'arrêter sur les faits et gestes du quotidien éclairés par le contexte occidental, de nos jours pour les raisons qui suivent:
-la notion de quotidien ne peut pas exister s'il n'est pas situé dans un espace-temps défini
-le quotidien "public" (celui qui m'intéresse) a été profondément bouleversé et stigmatisé depuis les transformations diverses que le siècle précédent a subi et qui se poursuivent aujourd'hui

mercredi 29 octobre 2008

#1

Le quotidien, faits et gestes:
Plusieurs aspects m'intéressent dans cette dénomination:
le fait que nous ne savons pas exactement pourquoi nous sommes acteurs de certains gestes, où nous mènent-ils dans la durée?
L'addition de petites conséquences aurait-elle pour résultat une GRANDE conséquence?
conséquence/conséquence/conséquence= C O N S E Q U E N C E ?

Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles (Chantal Ackerman, 1975)


Nous ne sommes pas maîtres de notre quotidien. Nous n'avons dans tous les cas peu de recul: s'intéresser au quotidien serait-ce aussi accepter de ne pas pouvoir l'entrevoir dans son ensemble? Serait-ce encore "le quotidien" que l'on observerait...


Architectures du quotidien:
projet vidéo resté sur papier, commencé il y a presque deux ans. Il s'agissait -à l'aide d'une caméra - d'enregistrer les déplacements de X au sein des bâtiments qu'il fréquente chaque jour , et de créer un "chemin-type", qui, à l'aide du montage, indiquerait un nouvel espace fait d'escaliers, de couloirs, de pièces, l'espace propre à X, déduit de la moyenne générale de ses allées et venues.


La passivité dans le quotidien: ce sont des cycles, je note des séquences reproduites inlassablement, avec des différences imperceptibles, que ce soit un employé de BNP Paribas ou un homme vivant en forêt amazonienne, il y a un cadre qui est comme une base de référence, et qui permet de baliser son existence...? Cependant, il y a son quotidien, et ce qu'on croit être son quotidien...On espère être l'acteur de ce quotidien, que nous croyons posséder, et avoir adapté AU MIEUX à soi...Personnellement, je crois qu'il y a un sérieux décalage entre la réalité du quotidien de chacun et l'idée que chacun en a; je pense même qu'on REFUSE de voir certains aspects pourtant évidents de notre quotidien, mais qui nous dérangent.


Cette sensation de ne pas avoir "la main sur son quotidien", est augmentée de nos jours par un élément déterminant, c'est l'accélération de nos rythmes de vie, de divers processus technologiques et naturels, personnellement, j'ai été informée de ce phénomène (que nous pouvons tous ressentir et plus ou moins désigner) à travers un livre incontournable(sisi!): "Accélération" édité aux Presses du Réel.
Débordés par la situation, nous sommes capables de faire des micro-choix, prendre des micro-décisions, mais il est de plus en plus difficile de se projeter... dans le nouveau contexte.
Un mot qu'il ne faut pas utiliser mais qui vient à l'esprit est tout de même celui-ci: conditionnement. Ca sonne comme sorti d'un autre temps, mais, je crois qu'il est encore utilisable.

En conclusion, je pense à cette vidéo où l'on voit un homme traverser un énorme carrefour d'une ville américaine, et arrivé au milieu du passage piéton, il répand subitement un grand nombre d'oranges par terre, tenues jusqu'alors dans un sac...Les oranges roulent sur le bitume dans toutes les directions, l'homme se penche et commence à ramasser ses fruits alors que le feu passe au vert pour les grosses voitures. La performance a été filmée d'un immeuble donnant sur ce grand carrefour, ce qui permet de voir la scène dans son ensemble.
Les perturbations du système permettent selon moi de parfois mieux révéler certaines choses cachées.

vendredi 24 octobre 2008

Sujet vague voire indéterminé: divagations... (pffff) sur le quotidien

Ce blog a été créé à l'occasion de l'Atelier de recherche et Création (ARC) du livre à l'Institut des Arts Visuels d'Orléans: ceci est un carnet de bord en ligne, témoin de l'évolution d'un processus de réflexion sur l'objet livre. Les deux actrices de cet atelier, Sophie Monville et Joëlle Labiche nous proposent de mettre en place un travail autour de l'édition en se concentrant sur le sujet suivant: LE QUOTIDIEN.

Voici quelques lignes sur le quotidien:

un soir à 23H:

J'ai remarqué depuis longtemps que le quotidien est un monstre géant qui me bouffe tellement que j'ai envie de hurler, et même parfois..de tout casser.
Généralement, le tout casser devient plus un: "tout ranger, ça va tout arranger, tu vas voir, on va jeter tout ton bordel à la poubelle et commencer une vie normale, structurée"
Mais ça ne marche jamais. C'est moi ou quoi? Ou alors: le quotidien est une bête en liberté depuis toujours parce que je ne sais pas l'apprivoiser.
Alors qu'il y aurait tant de choses à faire avec...on pourrait même s'amuser.

Aujourd'hui par exemple: j'ai enfin une table agréable avec une chaise sur laquelle assise, j'écris, c'est un cadre structuré, il faudrait que mon quotidien ne me dépasse pas, comme, avant, mon bureau débordant, et bancal.

Premier post

C'est la seconde fois de ma vie que l'on me force à faire un blog, c'est vraiment grave, je ne supporte pas l'idée de devoir faire quelquechose contre mon gré, du coup je vais faire le double de ce blog sous forme de rouleau papyrus, et je vais le tenir à jour aussi souvent que ce blog, même plus. D'ailleurs j'ai déjà commencé, mon rouleau papyrus est à jour depuis une semaine au moins, et ce foutu blog n'a pas encore vu l'ombre d'un texte s'afficher sur sa page.
Je vais publier quelques textes datant des journées précédentes écrits sur des papiers avec des stylos à encre noire.